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Mesurer la fraction d’éjection a-t-il encore une utilité ?

La fraction d’éjection ventriculaire gauche (FEVG) est universellement acceptée comme indice de la fonction systolique et fournit une interprétation intuitive des performances cardiaques. Au cours des 2 dernières décennies, elle est devenue la principale caractéristique utilisée par les cliniciens pour caractériser la fonction ventriculaire gauche dans l’insuffisance cardiaque (IC). En particulier, la FEVG établit la base de la classification structurelle et fonctionnelle des phénotypes IC dans les recommandations actuelles, dont découlent une prise en charge et un traitement. Cependant, son rôle diagnostique et pronostique chez les patients dont la fonction contractile est préservée ou légèrement réduite est moins clair.


Depuis le début du siècle dernier, l’insuffisance cardiaque (IC) est reconnue comme “une condition dans laquelle le cœur ne parvient pas à assurer un débit sanguin de manière adéquate”. Dans les années 1960, le rapport entre le volume télésystolique et le volume télé­diastolique du ventricule gauche (VTDVG) a montré qu’il pouvait fournir des informations intéressantes pour une analyse hémodynamique de la fonction ventriculaire gauche (VG). Quelques…

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Liens d'intérêt

E. Berthelot déclare ne pas avoir de liens d’intérêts en relation avec cet article.