Mise au point

Bilan recommandé en cas de découverte d’une cardiomyopathie dilatée

  • La cardiomyopathie dilatée est fréquente.
  • Sa définition phénotypique ne repose que sur une échocardiographie montrant une dilatation ou une dysfonction ventriculaire gauche.
  • Avant d’initier un bilan, il faut éliminer une coronaropathie, une hypertension artérielle systémique, une valvulopathie et une cardiopathie congénitale.
  • Le bilan étiologique est hiérarchisé en commençant par la recherche d’une cause identifiable.
  • L’enquête génétique et la biopsie myocardique pour les formes infectieuses complexes n’interviennent qu’en 2e ligne.
  • La cardiomyopathie dilatée est dite idiopathique si aucune cause n’est retrouvée.

La cardiomyopathie dilatée (CMD) est une atteinte primitive du muscle cardiaque sans lien avec une coronaropathie, une surcharge en pression, une valvulopathie ou une cardiopathie congénitale. La fibrillation atriale est la conséquence d’une dilatation ventriculaire gauche, mais n’en est jamais la cause, sauf si la cadence ventriculaire n’est pas contrôlée. Avec une incidence de 36 cas pour 100 000 habitants, la CMD est 2 fois moins fréquente que la cardiomyopathie hypertrophique [1]. La CMD touche plus les hommes que les femmes avec un âge de découverte principalement entre 20 et 60 ans, mais…

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Liens d'intérêt

F. Bauer, L. Omouri et C. Nafeh-Bizet déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts en relation avec cet article.