Mise au point

Stratification du risque rythmique des cardiopathies non ischémiques en IRM

L’IRM cardiaque participe à la stratification du risque rythmique chez les patients atteints de cardio­myopathie non ischémique, enjeu important pour sélectionner ceux qui pourront bénéficier de l’implantation d’un défibrillateur automatique (DAI). Les principaux paramètres utilisés en IRM, en plus de l’analyse des volumes ventriculaires et de la fonction systolique, sont le rehaussement tardif et les cartographies de T1 mapping/volume extracellulaire. Le strain en IRM pourrait également avoir un intérêt. L’IRM fait partie intégrante des dernières recommandations ESC 2022 sur les arythmies ventriculaires dans plusieurs indications dont la cardiomyopathie hypertrophique et la cardiomyopathie dilatée.


Les cardiomyopathies non ischémiques (CNI) sont pourvoyeuses d’arythmies ventriculaires (AV) et de mort subite (MS). Des études antérieures ont suggéré que le bénéfice de la pose d’un défibrillateur automatique implantable (DAI) en prévention primaire serait moins grand chez les patients atteints de CNI que chez ceux atteints de cardiomyopathie ischémique (CI). Néanmoins, les recommandations actuelles ne font pas de franche différence entre les 2 sous-groupes pour ce qui…

L’accès à la totalité de l’article est protégé




Liens d'intérêt

V. Chevance, F. Ben Salem, N. Lellouche et A. Azarine déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts en relation avec cet article.