Dossier

Détection précoce des toxicités cardiovasculaires : quelle place des biomarqueurs et de l’imagerie ?

  • La dysfonction cardiaque liée aux thérapies anticancéreuses (CTRCD), pouvant aller de la dysfonction ventriculaire minime asymptomatique à l’insuffisance cardiaque réfractaire, est l'une des complications principales des traitements anticancéreux.
  • Selon les dernières recommandations européennes, la troponine cardiaque T ou I et les peptides natriurétiques ont une place importante dans le diagnostic précoce de la CTRCD.
  • L’échographie cardiaque, incluant notamment la mesure de la fraction d’éjection ventriculaire gauche par la méthode tridimensionnelle et l’étude du strain global longitudinal, est la modalité d’imagerie de choix pour la détection de ces toxicités.
  • L’IRM cardiaque est une modalité à utiliser en 2e intention, alors que la scintigraphie cardiaque n’est que rarement utilisée.

Depuis de nombreuses années, la mortalité liée au cancer est en baisse grâce à une meilleure prise en charge. Le nombre de patients traités est en progression, les exposant à des effets secondaires cardiovasculaires impactant leur pronostic. L’enjeu de la cardio-oncologie est de prévenir et de détecter précocement les toxicités cardiovasculaires des traitements anticancéreux pour améliorer la morbidité et la mortalité de ces patients. Récemment, les premières recommandations…

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F. Deharo déclare ne pas avoir de liens d’intérêts en relation avec cet article.