Dossier

Fibrillation atriale chez le patient cancéreux : une situation particulière ?

  • Le patient souffrant d’un cancer actif est particulièrement à risque de développer une fibrillation atriale.
  • La survenue d’une FA chez un patient souffrant d’un cancer actif a été démontrée comme étant associée à une surmortalité et à une augmentation des événements cardiovasculaires indésirables majeurs (MACE) dans certains cancers.
  • La prise en charge du risque cardioembolique doit être réfléchie derrière l’acronyme TBIP (thrombotic risk, bleeding risk, interaction among drugs, patient access and preferences), et la prise en charge globale se calque sur les recommandations ESC de la population générale en FA, avec en particulier (mais pas que) l’utilisation des scores CHA2DS2-VASc et HAS-BLED.
  • En cas de FA favorisée par un traitement anticancéreux, dans la majorité des cas, le traitement anticancéreux peut être maintenu.
  • Une stratégie de contrôle de fréquence est majoritairement privilégiée.

L’arythmie cardiaque la plus fréquemment rencontrée chez les patients atteints de cancer actif est la fibrillation atriale (FA). Cette dernière peut être favorisée par le cancer lui-même et l’inflammation systémique associée, par les médicaments anticancéreux ainsi que par les facteurs de risque habituels de FA fréquemment rencontrés dans cette population : âge avancé, HTA, maladie cardiaque préexistante, etc. [1]. La récente explosion du nombre de médicaments…

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Liens d'intérêt

J. Alexandre déclare avoir des liens d’intérêts avec Amgen, AstraZeneca, Bayer, Biotronik, Bioserenity, BMS, Boehringer, Janssen, Novartis, Pfizer et Servier.

J. Font et P. Milliez déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts en relation avec cet article.