Le SOPK est une pathologie fréquente, pouvant être rencontrée à tous les âges de la vie reproductive. Les critères diagnostiques ont été précisément décrits lors d'une conférence de consensus de la Société européenne de reproduction humaine et d'embryologie (ESHRE) datant de 2018. La prise en charge pluridisciplinaire est axée sur les règles hygiénodiététiques, le traitement de l'hyperandrogénie et d'une éventuelle infertilité ainsi que la prévention du risque cardiovasculaire.
Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) est une affection fréquente touchant 10 à 15 % des femmes en âge de procréer [1]. Il représente la principale cause d'anovulation normogonadotrophique (type 2 de la classification OMS des causes d'anovulation). Ses origines physiopathologiques sont encore mal comprises. Il s'agit d'une maladie multifactorielle, impliquant des facteurs génétiques, l'exposition in utero et des facteurs environnementaux [2]. Le SOPK induit une hyperandrogénie d'origine ovarienne entraînant une dysovulation, voire…
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