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Traitement hormonal de la ménopause en 2021 – Les recommandations pour la pratique clinique du GEMVi et du CNGOF

Depuis la publication au cours de l'été2002de l'étude WHI[1] et surtout de la seule médiatisation, parfois outrancière, des risques du traitement hormonal de la ménopause(THM), rarement mis en balance avec ses bénéfices, le nombre de femmes traitées n'a cessé de décroître dans tous les pays occidentaux, notamment en France. Ainsi, la dernière enquête de prévalence réalisée en2020en France chez5 000femmes représentatives de la population de50à65ans révèle qu'à peine5% d'entre elles prennent actuellement un THM. Et pourtant, il est désormais clair que lamajorité des risques rapportés, notamment cardiovasculaires (infarctus du myocarde, AVC, thrombose veineuse profonde), trouvent leur genèse dans les caractéristiques de la population incluse dans l'étude WHI(trop âgée, trop à distance du début de la ménopause, à risque cardiovasculaire élevé, etc.), tout comme dans les modalités du THM(voie orale, progestatif de synthèse – acétate de médroxyprogestérone), délétères pour l'artère et le sein. ( ... )


 

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Liens d'intérêt

F. Trémollieres déclare avoir des liens d’intérêts avec Astellas, Exeltis, Gedeon Richter et Theramex (interventions ou expertises ponctuelles).