Dossier

Autoconservation ovocytaire

Le désir d'enfant est de plus en plus tardif et les techniques classiques d'assistance médicale à la procréation ne compensent pas la chute de la fertilité liée à l'âge, seul le don d'ovocytes peut la compenser, mais on connaît ses difficultés et ses risques. Les progrès de la congélation ovocytaire ont ouvert la voie à l'autoconservation ovocytaire sans indication médicale dite de convenance. Cette pratique sociétale, déjà possible avant un traitement potentiellement stérilisant, offre des avantages évidents pour les femmes, elle a fait l'objet d'un débat de société et vient d'être (partiellement) autorisée en France dans la loi de bioéthique du 2 août 2021.


Il existe 4 types d'indications à la préservation de la fertilité féminine : les pathologies malignes qui nécessitent un traitement par chimiothérapie ou radiothérapie, les pathologies non malignes, mais qui peuvent altérer la fertilité (immunologiques, pathologies bénignes ovariennes, endométriose, drépanocytose), l'insuffisance ovarienne prématurée (syndrome de Turner, prémutation X fragile) et la préservation sans indication médicale, trop souvent appelée sociétale, pour lutter contre le vieillissement ovarien et la chute de la fertilité liée à l'âge. ­L'autoconservation sans indication médicale…

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J. Belaisch-Allart, N. Kalhorpour, B. Martin, I. Grefenstette, J.M. Mayenga, Y. Belaid et O. Kulski déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts.