Dossier

Recherche sur l'embryon humain : le point après la révision de la loi de bioéthique de 2021

  • La recherche sur l'embryon humain est autorisée mais reste limitée en raison de la rareté des embryons disponibles et de l'encadrement législatif restrictif.
  • Les embryons congelés issus de FIV et dépourvus de projet parental peuvent être conservés jusqu'à 5 ans et intégrer un projet de recherche.
  • Dans le cadre de la recherche, les technologies permettant l'édition de génome dans l'embryon humain sont dorénavant autorisées.
  • Dans le cadre de projets de recherche spécifiquement autorisés, la limite de culture in vitro des embryons humains a été prolongée de 7 à 14 jours.

La recherche sur l'embryon vise à étudier les différents mécanismes du développement de l'embryon humain et s'effectue sur des embryons ne faisant plus l'objet d'un projet parental et donnés à la recherche par des personnes ayant eu recours à une procédure d'assistance médicale à la procréation (AMP), de fécondation in vitro (FIV) ou de diagnostic préimplantatoire (DPI). Elle permet d'élargir les connaissances sur le développement péri-implantatoire normal et pathologique de l'embryon, et au-delà sur les causes et les traitements de l'infertilité.La recherche sur l'embryon humain doit s'exercer…

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Liens d'intérêt

Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts en relation avec cet article. Ils précisent qu’ils ont actuellement des projets de recherche autorisés sur l’embryon humain, et ont participé aux rencontres citoyennes et aux auditions parlementaires en lien avec la révision de la loi de bioéthique.