Dossier

La simulation en chirurgie : le modèle SimLife™

Le rapport 2012 de la HAS pointe l’apport de la simulation pour appliquer le principe de “jamais la première fois sur le patient”. Le modèle cadavérique humain, anatomiquement similaire à la réalité clinique, apporte une simulation de haute fidélité. Le laboratoire d’anatomie de l’université de Poitiers a développé SimLife™, un modèle cadavérique revascularisé et ventilé qui mime un patient anesthésié pour la formation aux procédures chirurgicales. En chirurgie gynécologique sur SimLife™, les abords cœlioscopiques ou laparotomiques sont possibles. La voie vaginale reste difficile en pratique. La répétition des séances de formation par simulation permet d’évaluer l’acquisition de performance des apprenants. Chaque intervention doit être associée à une échelle d’évaluation reprenant point par point chaque étape, afin de permettre d’encourager, comprendre et corriger les gestes chirurgicaux. La simulation doit être intégrée à l’enseignement de la chirurgie, SimLife™ répond à ces attentes, mais il faut réaliser des grilles d’évaluation pour permettre un enseignement reproductible, pertinent et efficace.


Face à des situations cliniques variées et difficiles, des évolutions techniques chirurgicales rapides et une augmentation du risque médico­légal, les exigences en termes de qualité de soins sont devenues des priorités. Pour répondre à ces nécessités, la formation est une étape primordiale. Afin d’adapter la courbe d’apprentissage de chacun aux diminutions des opportunités opératoires, aux modifications du temps de travail et à l’augmentation du nombre d’apprenants [1, 2],…

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Liens d'intérêt

A. Charvériat, B. Bouvarel et J.P. Faure déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts en relation avec cet article.