Dossier

Simulation en chirurgie gynécologique en France : état de l’art en 2023

  • Les outils disponibles pour la simulation sont de plus en plus nombreux et leurs coûts très variables. Leur accessibilité reste hétérogène sur le territoire, mais toute formation en 2023 devrait inclure la simulation afin de respecter le principe “jamais la première fois sur le patient”.
  • L’organisation des séances avec briefing/scénario/débriefing et l’évaluation systématique des étudiants et des chirurgiens nécessitent un cadre réglementaire et une structuration institutionnelle dans les universités et les centres de formation (formation des formateurs, personnels dédiés, moyens financiers pérennes).
  • À l’avenir, ces outils permettront une certification des compétences techniques “obligatoires pour la pratique chirurgicale”, en complément des diplômes théoriques déjà validants quel que soit le cursus, en formation initiale et continue.
  • La simulation sous toutes ses formes doit garder pour objectif final la sécurité des soins et la standardisation des prises en charge des patients.

La simulation en santé correspond à “l’utilisation d’un matériel, de la réalité virtuelle ou d’un patient dit standardisé pour reproduire des situations ou des environnements de soins, pour enseigner des procédures diagnostiques et thérapeutiques et permettre de répéter des processus, des situations cliniques ou des prises de décisions par un professionnel de santé ou une équipe ­professionnelle”. La recommandation de la HAS est que les personnels de santé doivent…

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Liens d'intérêt

C. Perrenot et J. Hotton déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts
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