Dossier

Échographie et IRM en 2023 : les messages clés pour les gynécologues

  • L’exploration radiologique de l’endométriose doit être réalisée par des radiologues suffisamment expérimentés. Cependant, l’échographie et l’IRM ne permettent pas un diagnostic satisfaisant des lésions d’endométriose superficielle.
  • L’échographie endovaginale est l’examen de 1re intention, bien qu’elle ne soit pas toujours suffisamment sensible, notamment pour les atteintes latéropelviennes.
  • L’IRM pelvienne est l’examen de référence, avec une excellente sensibilité, mais un défaut relatif de spécificité, entre autres pour les ligaments utérosacrés.
  • L’IRM est la technique de référence, permettant une cartographie exhaustive des lésions et une classification radiologique du degré d’extension avec un score dPEI prédictif de la complexité chirurgicale.
  • Devant une suspicion clinique d’atteinte extrapelvienne, une entéro-IRM peut être réalisée pour les atteintes iléocæcales, et une IRM diaphragmatique pour les atteintes de l’hypocondre droit.

L’imagerie a une place centrale dans la prise en charge de l’endométriose, permettant de répondre aux objectifs diagnostiques, notamment d’un diagnostic positif précoce, mais également aux enjeux thérapeutiques en aidant à décider du traitement le plus adapté pour la patiente. Pour toute patiente, chez laquelle une endo­métriose est suspectée, l’échographie endovaginale et l’IRM pelvienne ont de bonnes performances diagnostiques et ont démontré leur pertinence pour le diagnostic…

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Liens d'intérêt

P. Rousset déclare avoir des liens d’intérêts avec Ziwig, EDAP TMS et Medtronic (consultant).