Dossier

La place de l’activité physique dans la prise en charge des cancers gynécologiques

  • Dans 11 types de cancers, l’activité physique pratiquée après le diagnostic améliorerait significativement la survie globale et la survie spécifique, réduisant la mortalité de plus de 30 % pour les cancers du sein et gynécologiques.
  • Les interventions visant la perte de poids chez les patientes atteintes d’un cancer de l’endomètre restent incertaines quant à leur efficacité sur la survie, malgré les approches multimodales réduisant l’IMC et améliorant la qualité de vie, en raison d’un manque de données et d’études de faible qualité.
  • L’activité physique et la correction nutritionnelle en cas de surpoids ou d’obésité doivent faire partie du parcours de soins des patientes le plus tôt possible.
  • Ne pas proposer d’activité physique aux patientes pendant les traitements du cancer est considéré comme une perte de chance.

Au cours de la dernière décennie, l’incidence des cancers du sein a augmenté de 3 % et celle des autres cancers gynécologiques (endomètre, col, utérus) de plus de 25 % [1]. Bien que ces cancers soient souvent regroupés, les profils des patientes et les facteurs de risque sont très distincts. Leur traitement nécessite des combi­-naisons différentes de chirurgie, chimiothérapie, radiothérapie ou curiethérapie, thérapie hormonale et/­ou thérapie ciblée [2]. Les spécificités de chaque patiente ainsi que les différentes stratégies thérapeutiques influencent de manière hétérogène leur capacité à maintenir…

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Liens d'intérêt

H. El Hajj, P. Marijnen, B. Fervers et O. Pérol déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts en relation avec cet article.