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Dossier

La révolution de l’intelligence artificielle en cancérologie gynécologique : opportunités et défis

L’intelligence artificielle (IA) représente une avancée technologique majeure, susceptible d’améliorer le diagnostic, de personnaliser les traitements et d’assurer un suivi optimisé des patientes atteintes de cancers gynécologiques. Les applications actuelles les plus étudiées incluent l’analyse automatisée d’images médicales numériques pour détecter le plus tôt possible les anomalies, la personnalisation des prises en charge selon les caractéristiques spécifiques tumorales et la précision du risque de récidive néoplasique. Ainsi, l’IA vise à permettre des gains de temps et à améliorer l’individualisation des soins. Néanmoins, des défis subsistent, tels que la protection des données personnelles de santé, la conformité aux réglementations (comme le RGPD), et la robustesse et l’interprétabilité des modèles d’IA. La formation des professionnels de santé est également indispensable pour assurer une adoption réussie. À l’avenir, l’IA devrait s’intégrer aux autres avancées médicales, telles que les thérapies géniques et les immunothérapies, avec un accent sur des modèles plus explicables et des collaborations interdisciplinaires afin de maximiser son impact. L’IA ne remplacera pas les cliniciens, mais les assistera dans les tâches complexes, en plaçant l’empathie et le jugement clinique au cœur des soins.


La cancérologie gynécologique englobe le dia­gnostic, le traitement et la gestion des cancers affectant les organes reproducteurs féminins, tels que l’endomètre, les ovaires et le col de l’utérus. Ces maladies, encore souvent détectées à un stade avancé, représentent un défi majeur de santé publique. Les approches traditionnelles de dépistage et de traitement, bien qu’efficaces, montrent leurs limites en matière de précision diagnostique et de personnalisation des soins. Il est donc essentiel de mettre en place de nouvelles stratégies pour améliorer la rapidité et la qualité des diagnostics, optimiser…

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Liens d'intérêt

P.E. Heudel déclare avec des liens d’intérêts avec Pfizer, Lilly, Daichii, AstraZeneca (subventions, honoraires personnels et soutien non financier), Novartis, Roche (subventions et soutien non financier), Seagen, Gilead, MSD (honoraires personnels et soutien non financier) et être le cofondateur et directeur médical de GeodAIsics®.

C. Rousset-Jablonski déclare avoir des liens d’intérêts avec Bayer, Astellas, Gedeon Richter (board scientifique) et Astellas, Organon, Theramex (symposium).

M. Rebotier et A. Duranson déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts en relation avec cet article.

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