Éditorial

Fièvre et épilepsies chez l’enfant : l’inflammation et la génétique inculpées

La façon la plus banale d’être confronté à une crise épileptique est de se trouver en présence d’une convulsion fébrile (CF). En effet, les CF touchent 3 à 5 % des enfants. Sur un terrain génétiquement prédisposé, un facteur environnemental − le plus souvent une infection virale − va engendrer une crise épileptique, en règle généralisée et de durée brève, de moins de 2 minutes. L’évolution est favorable et permet de rassurer les parents traumatisés par cet événement soudain (“έπιλαμβάνειν” = “prendre par surprise”). Parfois, dans ce contexte, la crise est partielle et/ou plus longue et peut s’accompagner…

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