Mise au point

L'imagerie cérébrale à la phase aiguë de l'AVC

  • Malgré l'évolution continue de la prise en charge des AVC, l'adage “time is brain” reste le leitmotiv et il faut dichotomiser la prise en charge entre situation hyperaiguë et retardée.
  • À la phase hyperaiguë, une imagerie permettant d'exclure une contre-indication à la thrombolyse et de poser le diagnostic d'occlusion vasculaire proximale est suffisante, par angioscanner ou IRM.
  • À la phase retardée, une imagerie fonctionnelle, par scanner ou IRM, permet d'étudier la perfusion et de rechercher une discordance entre zone infarcie/zone ischémiée pour permettre une éventuelle revascularisation.
  • De nombreuses études sont en cours, dont l'enjeu est d'évaluer d'autres biomarqueurs d'imagerie ou d'autres techniques pour optimiser la sélection des patients et la mise en œuvre des techniques de revascularisation. La discussion avec le centre référent le plus proche doit être privilégiée en cas de doute à propos de l'accessibilité ou de la faisabilité d'une prise en charge “hors critères”.

L'imagerie médicale occupe une part fondamentale dans la prise en charge des patients victimes d'accidents vasculaires cérébraux (AVC) en permettant de différencier les accidents ischémiques et hémorragiques et en orientant la prise en charge thérapeutique. Nous proposons un guide pratique de l'imagerie de l'AVC en urgence, des indications à l'interprétation.AVC hyperaiguCorrespondant à une heure de début des signes cliniques < 6 heuresÀ la phase hyperaiguë, on considère que l'ensemble du territoire à risque peut être sauvé. L'enjeu de l'imagerie à ce stade est double : déterminer…

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Liens d'intérêt

N. Fonné déclare ne pas avoir de liens d’intérêts en relation avec cet article.

M. Bretzner n’a pas précisé ses éventuels liens d’intérêts.