Dossier

Accident vasculaire cérébral : un possible rôle environnemental ?

Mis en ligne le

31 mars 2025

Auteur

Y. Béjot

Les polluants de l’air augmentent le risque d’AVC à court et à long terme.
Il existe une association entre températures extrêmes et survenue d’AVC.
Les changements climatiques ont contribué à l’augmentation de la fréquence de phénomènes naturels associés à une hausse des admissions pour infarctus cérébral.
Ces observations épidémiologiques sont sous-tendues par des mécanismes physiopathologiques.
Des recherches scientifiques de qualité sont nécessaires pour élaborer et tester des stratégies préventives à l’échelle individuelle et à l’échelle collective.

On estime qu’actuellement plus de 12 millions de personnes sont victimes d’un accident vasculaire cérébral (AVC) chaque année dans le monde, à l’origine de 6,5 millions de décès [1]. Ces chiffres sont en forte augmentation et cette tendance va s’amplifier jusqu’en 2050, conséquence de la transition démographique caractérisée par un accroissement et un vieillissement de la population [2]. Les facteurs de risque traditionnels, avec pour chef de file l’hypertension…