Bien qu’associées à différents mécanismes de neurotoxicité, les expositions chimiques (via l’air, l’alimentation, l’eau, les produits usuels) restent peu explorées dans les démences. L’exposition professionnelle à certains pesticides, métaux et solvants a été associée à un risque augmenté de maladie d’Alzheimer, mais le niveau de preuve est faible à modéré. En population générale, l’exposition aux particules fines dans l’air extérieur est associée de façon robuste au risque de maladies chroniques. Il existe pour l’instant peu de données sur les polluants ubiquitaires (perfluorés, retardateurs de flammes, additifs) ou sur les nouveaux pesticides non persistants. De nouvelles voies de recherche proposant une approche plus exhaustive pour caractériser l’exposome chimique devraient permettre d’enrichir nos connaissances dans ce domaine.
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C. Samieri, A. David, J. Chaker et S. Lefèvre-Arbogast déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts en relation avec cet article.
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