Dossier

Neurotoxicités des inhibiteurs de checkpoint immunitaire

  • Les inhibiteurs de checkpoint immunitaire utilisés en oncologie peuvent entraîner des toxicités neurologiques immuno-induites sévères, dont les plus fréquentes sont la myosite, la polyradiculoneuropathie et les encéphalites.
  • Il existe une intrication avec les syndromes neurologiques paranéoplasiques.
  • Les toxicités neurologiques des inhibiteurs de checkpoint immunitaire se développent de façon aiguë ou subaiguë et surviennent en majorité dans les 6 premiers mois de traitement.
  • En cas de suspicion forte de toxicité neurologique d’un inhibiteur de checkpoint immunitaire, il est indispensable d’interrompre immédiatement l’immunothérapie et de commencer un traitement corticoïde.
  • Dans les formes graves ou réfractaires, le recours à des immunosuppresseurs comme le cyclophosphamide et le rituximab doit être discuté.

Les checkpoints immunitaires sont des régulateurs négatifs du système immunitaire indispensables à l’équilibre entre, d’une part, l’activation contre les alloantigènes et, d’autre part, la tolérance envers les antigènes du soi. Ces molécules ont éveillé l’intérêt des oncologues, car leur expression par les cellules tumorales est un des mécanismes majeurs d’échappement des tumeurs à la surveillance immunitaire [1]. Les principaux checkpoints immunitaires…

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Liens d'intérêt

A. Farina et B. Joubert déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts en relation avec cet article.