Mise au point

L'allergie aux venins d'hyménoptères

  • Les piqûres d'hyménoptères – abeilles, bourdons, guêpes (Vespula, Polistes) et frelons (Vespa crabro, Vespa velutina) – sont l'une des principales causes d'allergies sévères, avec plusieurs décès rapportés par an.
  • Le bilan allergologique repose sur des tests cutanés, par intradermoréaction de préférence, utilisant les venins de guêpes Vespula et Polistes et d'abeilles, et la recherche d'IgE spécifiques de ces mêmes venins.
  • Les dosages d'IgE spécifiques d'allergènes majeurs moléculaires recombinants spécifiques de l'insecte et des marqueurs de réactivité croisée par les CCD peuvent améliorer l'identification de l'insecte responsable.
  • L'immunothérapie spécifique (ITS) est le traitement de choix. Elle induit une diminution de la mortalité et de la morbidité en cas de repiqûre par un hyménoptère. Ses indications dépendent de la gravité de la réaction initiale, du risque de récidive (exposition) et des facteurs de risque présentés par le patient. Généralement, la durée de l'immunothérapie allergénique est d'au moins 5 ans, 3 ans si le bilan est devenu négatif. 

Les piqûres d'hyménoptères – abeilles, bourdons, guêpes (Vespula, Polistes) et frelons (Vespa crabro, Vespa velutina) – sont l'une des principales causes d'allergies sévères, avec plusieurs décès rapportés par an. Le taux de sensibilisation aux venins d'hyménoptères est de 15 à 25 % chez les adultes. Chez les sujets ayant eu une réaction généralisée, non traitée par immuno­thérapie spécifique (ITS), une perte spontanée de la sensibilisation est observée dans 20 à 30 % des cas après 10 ans, plus souvent en cas de réaction initiale légère que sévère, pour la guêpe que pour l'abeille, et pour l'enfant…

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Liens d'intérêt

J. Birnbaum déclare ne pas avoir de liens d’intérêts.