Dans un contexte d’augmentation persistante du nombre de cancers et de l’allongement de la durée de vie des patients, penser le parcours du patient devient indispensable. L’hospitalisation à domicile (HAD) en est un acteur essentiel, répondant aux attentes. Dans l’administration de traitements anticancéreux injectables, l’HAD permet une prise en charge technique à domicile équivalente à une prise en charge classique. Elle y associe une prise en charge globale. Le médecin praticien en HAD est un relais et donne un retour de la situation à l’oncologue. HAD et hôpital doivent apprendre à mieux se connaître et partager leurs expertises. La pharmacie à usage intérieur a un rôle de coordination. Elle assure la préparation et l’acheminement du traitement des patients avec le même niveau de qualité et de sécurité qu’un établissement hospitalier classique. Elle répond à la même réglementation. La pharmacocinétique, le mode d’administration et le profil de tolérance des molécules d’immunothérapie en font des molécules adaptées pour une administration dans le cadre d’une HAD. L’arrivée attendue sur le marché d’une immunothérapie par voie sous-cutanée devrait encore renforcer la place de l’HAD.
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C. Pailler n’a pas précisé ses éventuels liens d’intérêts.
Y. Touil déclare ne pas avoir de liens d’intérêts en relation avec cet article.
A.C. Toffart déclare avoir des liens d’intérêts avec AstraZeneca, BMS, MSD, Roche et Sanofi.