Dossier

Infection tuberculeuse latente

  • Dans un pays de faible endémie de la tuberculose (TB) comme la France, le traitement de l’infection tuberculeuse latente (ITL) doit cibler les personnes les plus à risque de progresser vers la maladie, les enfants et adolescents primo-arrivants de pays d’endémie, les personnes exposées récemment à un cas de TB contagieuse, les personnes vivant avec le VIH et les patients devant recevoir un traitement immunosuppresseur.
  • Le diagnostic de l’ITL repose sur les tests interféron qui sont les plus spécifiques.
  • Le traitement de l’ITL doit privilégier les traitements courts à base de rifampicine (monothérapie 4 mois ou bithérapie avec l’isoniazide 3 mois).
  • Les principales perspectives d’amélioration dans la prise en charge de l’ITL sont un ciblage plus précis des personnes atteintes de TB naissante, les plus à risque d’évoluer vers la TB, et la mise à disposition de traitements plus courts comme l’association rifapentine-isoniazide en prise hebdomadaire pendant 4 semaines.

On estime que l’infection tuberculeuse concerne environ un quart de la population mondiale, soit 1,7 milliard de personnes. Plus de 80 % d’entre elles vivent en Asie du Sud-Est, dans la région Pacifique ou en Afrique. Elle est le plus souvent latente, c’est-à-dire asymptomatique, sans lésion décelable et non transmissible. L’infection tuberculeuse latente (ITL) peut, avec un risque évalué à 5-10 % au cours de la vie, évoluer vers une forme destructrice, la tuberculose (TB), maladie…

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Liens d'intérêt

V. Le Moing déclare ne pas avoir de liens d’intérêts en relation avec cet article.