Mise au point

Neurologique ou psychiatrique ? Quelques repères pratiques

  • Les pathologies neurologiques à expression psychiatrique pure dans la population psychiatrique générale sont rares, mais leur diagnostic modifie fortement la trajectoire de soins des patients.
  • Leur dépistage repose sur la recherche de symptômes psychiatriques atypiques, d’une résistance ou d’une mauvaise tolérance aux traitements psychiatriques et de patterns neuropsychologiques spécifiques.
  • Un examen neurologique détaillé associé à un bilan neuropsychologique et un bilan minimal biologique d’imagerie et de neurophysiologie permet d’en dépister les plus fréquentes.
  • Les pathologies les plus fréquemment diagnostiquées sont des pathologies neurodégénératives.
  • Les pathologies hérédométaboliques ou inflammatoires sont plus rares, mais bénéficient d’un traitement spécifique parfois curatif.

Au début de la médecine moderne, la neuro­logie et la psychiatrie étaient considérées comme une seule discipline médicale, s’intéressant au fonctionnement du cerveau et de l’esprit. À partir de la seconde partie du XXe siècle et avec l’avènement, d’une part, de la psychanalyse et, d’autre part, des techniques d’exploration des fonctions cérébrales, les 2 spécialités se sont ­scindées. La neurologie s’intéresse aux pathologies “lésionnelles” pour lesquelles l’examen physique ou les examens paracliniques sont anormaux, et la psychiatrie s’intéresse aux pathologies thymiques, ou du cours de la pensée,…

L’accès à la totalité de l’article est protégé




Liens d'intérêt

A. Morin déclare ne pas avoir de liens d’intérêts en relation avec cet article.