Dossier

L’immunohistochimie en renfort de la pathologie

  • Il est difficile d’imaginer l’analyse d’une tumeur du sein aujourd’hui sans immunohistochimie. Elle permet d’identifier les lésions bénignes pseudo-infiltrantes, de détecter un contingent micro-infiltrant au sein d’un carcinome in situ, de caractériser le type de carcinome et d’écarter les tumeurs non épithéliales.
  • L’évaluation quantitative apprécie l’importance d’un marqueur. RE, RP, HER2 et Ki67 sont systématiquement testés, ce qui permet d’approcher la classe moléculaire et de choisir le type de traitement le plus adapté.
  • Son utilisation est encadrée par des dispositifs d’assurance qualité qui intègrent de nombreux contrôles et des tests pluriannuels auprès d’organismes nationaux ou européens.
  • Le développement de la pathologie numérique en routine fait espérer une intégration rapide de systèmes de quantification de marquage qui améliorent la précision et la reproductibilité.

Développée il y a plus de 70 ans [1] sur les paillasses de laboratoires de recherche, l’immunohistochimie (IHC) utilise la spécificité de la réaction antigène-anticorps. Elle permet de détecter une molécule particulière grâce à un anticorps spécifique sur coupe de tissu et de déterminer sa localisation intracellulaire. Technique délicate qui nécessitait des coupes de tissus congelés, elle imposait une extrême rigueur expérimentale. Adoptée par…

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Liens d'intérêt

J.M. Guinebretière déclare ne pas avoir de liens d’intérêts en relation avec cet article.