Dossier

Contraception après cancer du sein

  • Une contraception doit systématiquement être envisagée chez toute femme non ménopausée au dia­gnostic, y compris en cas d’aménorrhée chimio-induite.
  • Toutes les contraceptions hormonales sont considérées comme contre-indiquées après un cancer du sein, quels que soient le délai depuis sa prise en charge, le statut des récepteurs hormonaux et le type histologique du cancer. Une contraception non hormonale doit être privilégiée. Parmi elles, le DIU au cuivre est la méthode de 1re intention étant réversible, de longue durée d’action, avec une bonne efficacité.
  • Les méthodes de contraception définitive (tubaire ou vasectomie) doivent être discutées avec les femmes ou les couples n’ayant plus de projet de grossesse. Les contraceptions d’urgence par voie orale (pilule du lendemain) ne sont pas contre-indiquées, même si un DIU au cuivre peut être proposé en 1re intention du fait de sa meilleure efficacité et de son caractère non hormonal.

Le cancer du sein touche entre 50 000 et 60 000 fem­mes chaque année en France, dont 20 % avant l’âge de 50 ans, potentiellement non ménopausées et concernées par la question d’une contraception après leur cancer. Si les projets de grossesse après cancer du sein sont possibles [1], ceux-ci doivent cependant respecter certaines précautions : un délai d’au moins 2 ans après la fin des traitements initiaux est souvent recommandé, avec pour les femmes sous…

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Liens d'intérêt

C. Rousset-Jablonski déclare avoir des liens d’intérêts avec Organon et Theramex (symposium et rémunération à l’employeur).