Dossier

Quelles contraceptions proposer en cas d'allaitement ?

Les femmes qui allaitent négligent plus volontiers la contraception, se pensant, à tort, infertiles. Or, l'anovulation existe dans le cas d'un allaitement exclusif strict rentrant dans le cadre précis de la Méthode de l'allaitement maternel et de l'aménorrhée (MAMA). En France, ce type d'allaitement est très minoritaire, et les conseils contraceptifs devraient être rigoureusement identiques chez les femmes qui allaitent et chez celles qui n'allaitent pas. La contraception estroprogestative est contre-indiquée du fait du risque thromboembolique de cette période, contrairement à la contraception progestative. Les données actuelles concernant l'impact de cette dernière sur les critères de qualité de l'allaitement et sur la santé de l'enfant sont extrêmement rassurantes. Les contraceptifs dits de longue durée d'action (LARC) peuvent avoir un intérêt majeur lorsqu'une autre grossesse n'est pas immédiatement envisagée.


La contraception du post-partum représente un enjeu majeur pour éviter les grossesses rapprochées non désirées, source d'une plus grande morbidité. Elle impose beaucoup de rigueur dans le choix de la méthode à privilégier pour chaque femme afin d'en améliorer l'observance. Par ailleurs, dans ce contexte particulier, l'allaitement ajoute des contraintes spécifiques pour s'assurer que la contraception n'altère pas la santé de l'enfant et la qualité du lait.Pourquoi la contraception est-elle nécessaire chez une femme qui allaite ?Les chiffres d'IVG, dans le post-partum immédiat et un peu plus à distance,…

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Liens d'intérêt

B. Raccah-Tebeka et G. Plu-Bureau déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts en relation avec cet article.