Dossier

Greffe de visage : les enjeux psychologiques

»»Le patient demandeur d’une greffe de visage est un sujet défiguré. En plus de se voir atteint d’un handicap fonctionnel lourd, il vit exclu d’une société qui, au fil du temps, a exigé des corps et, surtout, des visages (partout affichés), qu’ils disent ce que nous sommes. Le poids des apparences est bien connu ; il est quantifié par de nombreuses études, et ce n’est pas un hasard si les greffes de visage sont proposées dans nos sociétés contemporaines. Mais, au-delà du beau et du laid, ce que le sujet défiguré expérimente dans toute sa violence, c’est de se vivre en monstre dans une communauté,…

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