Mise au point

L'hépatite C en France en 2017 : chiffres clés

L'hépatite C, en 2017, c'est pas important ! Laetitia a 37 ans cette année et se sait porteuse du virus de l'hépatite C depuis 1999. Elle a fait 2 biopsies et plusieurs Fibroscan® et Fibrotest® qui ont toujours montré une fibrose minime, de stade 0 ou 1. Elle n'a jamais voulu se traiter par interféron par crainte des effets indésirables. En 2014, elle a entendu parler des nouveaux traitements, mais “pas assez malade”, n'a pu en bénéficier. Pourtant, elle se sent fatiguée, avec des douleurs articulaires de plus en plus gênantes. Elle a depuis 1 an un nouveau compagnon qui est séronégatif au VHC. Même si les soignants lui répètent que le risque de transmission sexuelle est quasi nul, elle y pense à chaque relation sexuelle et voudrait aussi se débarrasser du virus pour mener une grossesse sans arrière-pensée. Que lui dire ?


L'hépatite chronique virale C est connue depuis la fin des années 1980, ce qui explique la grande majorité des hépatites non A non B. Après l'ère des traitements comprenant des injections d'interféron et la prise de ribavirine, sont apparus en 2014 les agents antiviraux directs (AAD) à l'efficacité supérieure à 95 %, aux effets indésirables très modérés mais au coût important. Après une période de restriction d'accès à ces molécules, le traitement est désormais possible depuis janvier 2017 pour tous les patients ayant une charge virale positive quel que soit le génotype ou le stade de fibrose.…

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Liens d'intérêt

A.J. Rémy déclare avoir des liens d’intérêts avec AbbVie, Bristol-Myers Squibb, Gilead, MSD.