Mise au point

Gestion de la douleur avec les traitements de maintenance opioïdes dont la buprénorphine à libération prolongée. Recommandations pour la pratique à partir de l’analyse de la littérature et de l’expérience du CSAPA Liberté

Le soulagement de la douleur d’un patient, quel que soit le médicament de substitution opioïde, nécessite l’instauration d’un traitement analgésique suffisant, d’un accompagnement attentif et d’un traitement de substitution bien stabilisé. L’utilisation d’agonistes purs exige une certaine prudence en raison du risque respiratoire. La buprénorphine, quelle que soit sa forme, est plus facile à utiliser du fait de ses propriétés pharmacologiques (effet plafond pour la dépression respiratoire mais pas pour l’analgésie), il est toujours possible d’adapter le traitement en augmentant la posologie, et d’utiliser ou non des antalgiques opioïdes ou autres. 49 patients du CSAPA Liberté ont bénéficié du traitement par buprénorphine à libération prolongée. Aucun patient n’a interrompu le traitement en raison de problèmes de douleur.


La prescription et l’administration de la buprénorphine à libération prolongée (LP) en dépôt sous-cutané hebdomadaire et mensuel, ou par implant sous-cutané semestrielle, sont une nouvelle option pour la prise en charge de la dépendance aux opiacés [1]. La prescription est réservée aux médecins exerçant en CSAPA et aux médecins hospitaliers. Comment appréhender la douleur des patients bénéficiant de traitements de substitution aux opioïdes ? Rappelons…

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Liens d'intérêt

D. Touzeau et V. Guillon déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts en relation avec cet article.

A. Deschenau déclare avoir des liens d’intérêts avec Bouchara-Recordati, Camurus, Ethypharm (hospitalité, communications, au cours des 5 dernières années).