Les CSAPA accueillent quotidiennement des patients présentant un trouble de l’usage des opioïdes. Certains, non compliants, nécessitent des supervisions de prise des traitements agonistes opiacés rapprochées. La buprénorphine à action prolongée (BAP) semble une option thérapeutique prometteuse. L’étude a comparé les coûts d’une supervision quotidienne de buprénorphine sublinguale avec ceux de la BAP mensuelle. Elle inclut les dépenses liées à l’acquisition des médicaments, aux ressources humaines mobilisées et aux déplacements des patients vers le CSAPA. Les estimations théoriques montrent que la BAP, bien que coûteuse, générait des économies liées aux dépenses de transport ainsi qu’en temps dédié par les infirmiers à la supervision de l’administration des médicaments. La BAP devenait plus économique lorsque la supervision des patients traités par buprénorphine sublinguale (BSL) dépassait 1,3 venue par semaine.
Vous possédez déjà un compte Edimark ?
Merci de saisir votre e-mail et votre mot de passe.
Identifiant ou mot de passe oublié
Besoin d'aide ?
Créer un compte
M. Férey, E. Queuille, S. Sarram, J. Dubernet, B. Gelot, J.M. Alexandre, A.L. Debruyne, J. Thiec, B. Lassere, A. Colombe et M. Auriacombe déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts en relation avec cet article.