Dossier

Urologie. L’avenir des maladies rénales chroniques félines

Mis en ligne le

28 févr. 2025

Auteur

Élodie Darnis

RÉSUMÉ
La maladie rénale chronique (MRC) est fréquente chez les chats âgés, avec des causes variées et sans traitement curatif. Le molidustat, un inhibiteur de la prolyl-hydroxylase, corrige l’anémie associée à la MRC en stimulant la production naturelle d’érythropoïétine. Le béraprost, un analogue de la prostacycline, offre des bénéfices vasculaires, comme une meilleure perfusion rénale et une réduction de la fibrose. Les gliflozines (inhibiteurs du cotransporteur sodium-glucose de type 2 au niveau rénal) réduisent la protéinurie et ralentissent les dommages glomérulaires chez l’homme, mais leur usage chez le chat reste peu étudié dans le cadre des MRC. Parmi les innovations récentes, les cellules souches pluripotentes, les suppléments enrichis en acides aminés et les recherches sur la protéine AIM suscitent des espoirs, mais manquent encore de preuves solides pour guérir la MRC. Ces avancées pourraient dans les années futures compléter les traitements classiques sans les remplacer.

Nous allons aborder, tout au long de cet article, les différentes molécules faisant l’objet d’études ou d’utilisation actuelle, notamment hors Union européenne sur les maladies rénales chroniques (MRC) chez le chat. La MRC est l’une des affections les plus courantes chez les chats âgés et constitue une cause fréquente de morbidité et de mortalité dans le monde. Bien que l’on regroupe la MRC sous un seul terme, il s’agit en réalité d’un ensemble de pathologies, incluant des…