Lectures psy

Retentissements sur les représentations maternelles de la surveillance échographique des grossesses à suspicion de malformation

En France, toute femme enceinte bénéficie d’une surveillance périnatale poussée, ce qui permet le dépistage d’anomalies mais occasionne aussi un certain taux de « faux positifs ». Les échographies pratiquées systématiquement révèlent dans 10 à 15 % des cas un « soft marker » (image anormale isolée), qui déclenchera des examens complémentaires plus ou moins invasifs, lesquels se révéleront normaux dans 90 % des cas : l’enfant qui naîtra sera parfaitement sain. Ces examens sur fond de doute ont une composante anxiogène qui peut perturber la dynamique psychique spécifique de la femme enceinte.

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