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Vulvovaginites prépubertaires


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Un article de Randelovic et al. fournit à A.C. Mesbah l’occasion de lancer une discussion sur les vulvovaginites prépubertaires : sur 500 frottis vaginaux, 50,8 % étaient positifs à un (45 %) ou plusieurs germes (5,8 %) contre 16,6 % chez les témoins (p < 0,001). Sollicité pour son expertise, F. Vié le Sage a effectué des recherches bibliographiques, sachant que le terme irritation vulvaire n’a pas une grande signification médicale, que l’inflammation vulvaire est appelée vulvite et que, si elle est accompagnée d’une inflammation vaginale, c’est une vulvovaginite, que la cystite est par définition d’origine infectieuse. Les vulvovaginites sont les plus fréquentes des affections gynécologiques chez les filles prépubères, même si leur prévalence exacte n’est pas connue. Elles sont favorisées par des facteurs physiques : déficit physiologique œstrogénique faisant suite à la baisse des hormones d’origine maternelle ; proximité du rectum; fragilité des muqueuses vulvaires et vaginales.