Mise au point

Alternatives à la codéine : les recommandations de la Haute Autorité de santé

Depuis 2013, la codéine est contre-indiquée avant l'âge de douze ans, et son utilisation chez l'enfant plus grand est très encadrée. Quel antalgique lui substituer ? C'est à cette question que répond de façon didactique et complète la Haute Autorité de santé (HAS), qui insiste notamment sur l'intérêt de l'ibuprofène, dès l'âge de trois mois, pour la prise en charge des douleurs modérées à intenses, alors que le paracétamol reste l'antalgique de première intention pour les douleurs aiguës faibles à modérées. En cas d'efficacité insuffisante en monothérapie, ces deux molécules doivent être administrées en association et non en alternance, précise la HAS, qui passe également en revue les indications et les modes d'administration des autres antalgiques susceptibles d'être proposés en alternative à la codéine.


La prise en charge de la douleur chez l'enfant a été et continue d'être un défi dans notre pays, où l'on a si longtemps considéré que le nouveau-né et même le nourrisson ne ressentaient pas ou peu les stimulus nociceptifs, et que les antalgiques étaient dangereux pour ces organismes fragiles. Des progrès importants ont été accomplis au cours des dernières décennies. Outre le développement des traitements non médicamenteux, notamment l'administration de solution sucrée ou l'hypnose, les antalgiques de palier 2 ont fait leur entrée…

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