Dossier

La dyspnée pédiatrique, un ­symptôme aux multiples facettes et étiologie à ne pas prendre à la légère ni surtraiter

Une enfant de 12 ans attend patiemment dans la salle d’attente, un brin fébrile, pour un énième avis sur un manque d’air à l’effort qui la hante depuis des années. On a beau lui avoir répété que son asthme, censé être en rémission, était responsable de ses symptômes, qu’il fallait prendre ses traitements de fond avec la bonne observance et la bonne technique, rien n’y fait. Certains médecins étaient prêts à lui prescrire une contre-indication au sport pour la soulager, d’autres ont suggéré que c’est peut-être “dans la tête que ça se passe”, mais en attendant, tout ce qu’elle souhaite est d’arriver à aller au bout de son effort sans cette dyspnée qui l’empêche de profiter des activités qu’elle aimerait tant faire.

La physiologie du métabolisme cellulaire à l’effort [1] La conséquence immédiate d’un effort sur le plan cellulaire musculaire est l’augmentation de la transformation de l’adénosine triphosphate (ATP) en adénosine diphosphate (ADP) pour assurer les besoins énergétiques de la cellule. La régénération de l’ATP peut passer par 2 réactions : l’une aérobie, via l’oxydation d’acides gras et de glucides, l’autre anaérobie, via l’hydrolyse…

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H. El Jurdi déclare ne pas avoir de liens d’intérêts en relation avec cet ­article.