RÉSUMÉ
La douleur du nouveau-né en période néonatale a longtemps été niée et insuffisamment voire non traitée. L’accroissement des connaissances anatomiques et neurophysiologiques à la fin du 19e-début du 20e siècle, conférant au nouveau-né une forme d’insensibilité du fait de l’immaturité de son système nerveux, a paradoxalement enfermé le corps médical dans un certain déni, refusant à l’infans, “celui qui ne parle pas”, la possibilité de souffrir. Les travaux fondateurs de K.J. Anand, anesthésiste pédiatre américain, publiés en 1987, ont levé le voile sur certaines pratiques que l’on jugera aujourd’hui ancestrales mais qui semblaient justifiées jusque-là. Si la douleur du nouveau-né est désormais reconnue, sa prise en charge reste encore bien souvent insuffisante, quel que soit le niveau de développement du pays concerné. En raison des conséquences immédiates et à long terme de la douleur en période néonatale, celle-ci doit pourtant être prévenue, évaluée et traitée, chez le nouveau-né prématuré comme chez le nouveau-né à terme, à l’hôpital comme en médecine de ville.
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E. Walter et X. Durrmeyer déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts en relation avec cet article.
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