En complément de facteurs, l’infection par le virus Epstein-Barr (EBV) apparaît désormais comme la principale cause environnementale de la sclérose en plaques (SEP). Cette hypothèse, déjà formulée il y a plus de 40 ans, était difficile à démontrer tant il est complexe d’établir un lien entre une maladie fréquente comme la SEP, et un virus tel que l’EBV, qui a infecté quasiment 100 % de la population à l’âge adulte [1-3]. Ce sont de vastes études épidémiologiques menées au début des années 2020 qui ont permis de confirmer l’association forte entre une infection récente à EBV et la SEP [4]. Bien que ces études aient fait l’objet de synthèses en langue française dans des revues neurologiques et scientifiques généralistes [5, 6], leur retentissement en pédiatrie est resté limité, probablement parce que ces données ont été publiées durant la pandémie de Covid. Si l’on posait la question au grand public ou à certains professionnels de santé sur le virus associé à la SEP, nombreux seraient ceux qui répondraient encore “hépatite B”. Or, les données récentes indiquent clairement que l’EBV est impliqué dans la majorité des cas, et ni le virus de l’hépatite B ni son vaccin n’ont de rôle démontré. En connaissant l’avancée des études sur les vaccinscontre l’EBV, ce serait un sacré pied de nez de constater que “la” vaccination peut prévenir la SEP !
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R. Cohen et sM. Bellaïche déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts en relation avec cet article.
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