Dossier

Alternatives à la transplantation hépatique dans le traitement du carcinome hépatocellulaire

Le pronostic du carcinome hépatocellulaire (CHC) dépend de la précocité du diagnostic, qui permet des traitements curatifs : résection chirurgicale (RH), transplantation hépatique (TH) ou radiofréquence (RF). Les résultats de la RH et de la RF sont équivalents dans des indications bien sélectionnées, et la survie est similaire entre TH et RH pour les CHC précoces, éligibles à la chirurgie. L'utilisation de la RH/RF pour les CHC précoces permet d'éviter des TH futiles. Comme traitement d'attente de la TH, la RF est le plus efficace que la chimioembolisation (CEL) qui est le plus souvent utilisée. Traitement palliatif concernant les CHC intermédiaires, la CEL est couramment utilisée aussi dans les stades précoces, avec de bons résultats. La radioembolisation, réservée initialement aux CHC avancés, montre des résultats précoces prometteurs pour les CHC précoces ou comme traitement d'attente de la TH. Les immunothérapies pourraient avoir une place dans les CHC précoces, surtout en combinaison avec la RF/CEL ou en adjuvant.


Le carcinome hépatocellulaire (CHC) [90 % des tumeurs malignes hépatiques] représente actuellement, au niveau mondial, la deuxième cause de décès par cancer chez les hommes et la ciquième chez les femmes (1). En raison des différences régionales significatives concernant la prévalence et la distribution des principaux facteurs de risque (cirrhose de toute étiologie, diabète, obésité, hépatite virale B, tabagisme, aflatoxine, etc.), ainsi que les pratiques de dépistage, la distribution géographique du CHC et la mortalité liée présentent des différences significatives entre les régions…

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Liens d'intérêt

A. Pascale déclare avoir des liens d’intérêts avec Bayer.

Les autres auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels liens d’intérêts.