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Édito (1)


Brève(s) (7)


Étude de phase III, JCOG1205/1206, comparant irinotécan/cisplatine (IP) contre étoposide/cisplatine (EP) dans les carcinomes neuroendocrines de haut grade du poumon complètement réséqués

  • Pr Denis MORO-SIBILOT
D'après Kenmotsu H et al., abstr. 9006, actualisé
Dans la classification de l’OMS, le cancer du poumon à petites cellules (CPC) et le carcinome neuroendocrine à grandes cellules (CNEGC) sont considérés comme des tumeurs neuroendocrines de haut grade du poumon. Bien qu’il n’y ait pas eu d’essais randomisés évaluant la chimiothérapie adjuvante chez les patients atteints de CNEGC réséqué, l’association étoposide-cisplatine (EP) a été considérée comme un traitement standard pour cette population. L’étude JCOG 9511 réalisée chez des patients atteints de CPC avait montré la supériorité de l’association irinotécan-cisplatine (IP) par rapport à la combinaison EP chez les patients japonais présentant un CPC de stade étendu. L’étude actuelle compare chez des patients atteints d’un CNEGC ou d’un CPC en résection complète soit de l’étoposide (100 mg/m2, J1-J3)-cisplatine…

Capmatinib chez les patients atteints d'un CBNPC avancé avec haut niveau d’amplification de MET : résultats de l'étude de phase 2 GEOMETRY mono-1

  • Pr Denis MORO-SIBILOT
D'après Wolf J et al., abstr. 9509, actualisé
Dans l’étude GEOMETRY mono-1 de phase II, multicohortes, le capmatinib a montré son efficacité chez les patients atteints de CBNPC avec mutation de l’exon 14 de MET, que ceux-ci aient été prétraités (cohorte 4) ou non (cohorte 5b). Cette étude présentait l’efficacité et la sécurité du capmatinib chez des patients atteints d’un CBNPC avancé avec haut niveau d’amplification de MET (nombre de copies du gène (GCN) ≥ 10) ; pas de mutation d’ALK ou d’EGFR. Les patients étaient soit prétraités avec 1 ou 2 lignes de thérapie systémique (cohorte 1a), soit n’avaient jamais été traités (cohorte 5a). Les patients ont reçu du capmatinib 400 mg x 2/j. L’objectif principal était le taux de réponse selon RECIST v1.1 (RO) après l'évaluation d’un comité d’examen indépendant en aveugle (BIRC). Les résultats d’efficacité sont à…

Sécurité et activité clinique préliminaire du mélange d’anticorps anti-MET, Sym015, chez les patients atteints de CBNPC avancé avec amplification de MET/délétion de l’exon 14 (METAmp/Ex14∆)

  • Pr Denis MORO-SIBILOT
D'après Camidge R et al., abstr. 9510, actualisé
Le Sym015 est un mélange de 2 anticorps humanisés entraînant la dégradation de MET (figure). L’essai de phase I du Sym015-01 a identifié la dose recommandée en phase II de18 mg/kg cycle 1 J1, puis 12 mg/kg toutes les 2 semaines. La phase II a été élargie pour inclure les patients atteints de CBNPC avec amplification de MET/délétion de l’exon 14 (METAmp/Ex14∆). La présentation concerne les résultats provisoires de sécurité (n = 45) et d’efficacité (cohorte CBNPC : n = 20). La cohorte d’expansion poumon a recruté des patients avec MET exon 14 (n = 12) ou amplification de MET (n = 8 définis comme > 5 copies de MET par NGS ou ratio MET/CEP7 > 2,2 mis à jour ≥ 3.0 par hybridation in situ).45 patients (âge médian : 61,7 ans) ont été traités. La durée médiane d’exposition était de 4,6 mois (n = 45). Des effets…

L’agonie du biomarqueur de la charge mutationnelle (TMB) se finit dans le sang… avec la bTMB

  • Dr Clarisse AUDIGIER-VALETTE
D'après Garassino M et al., abstr. 9521, actualisé
Dans une analyse précédente de KEYNOTE-189, il a été montré que la charge mutationnelle tissulaire (tTMB) évaluée par séquençage de l’exome entier n’était associée de manière significative à l’efficacité dans aucun des 2 bras de l’étude et que le pembrolizumab + chimiothérapie améliorait les résultats par rapport au placebo + chimiothérapie dans les 2 sous-groupes tTMB ≥ 175 et tTMB < 175 mut/exome. Marina Garassino a présenté les données de l’association de la charge mutationnelle sanguine (bTMB) avec l’efficacité dans l'étude KEYNOTE-189. Dans cette cohorte, 616 patients ont été randomisés 2:1 entre pembrolizumab + chimiothérapie ou placebo + chimiothérapie. La bTMB a été évaluée dans l'ADN circulant (ADNc) à l’aide du test Guardant Health Omni. Seuls 235 (38 %) patients traités avaient une tTMB et une bTMB…

Suite et fin de CheckMate 227 : Nivo + Ipi atteint enfin le niveau supérieur

  • Dr Clarisse AUDIGIER-VALETTE
D'après Ramalingam S et al., abstr. 9500, actualisé
Dans la partie 1 de l’étude de phase III CheckMate 227, le doublet Nivo + Ipi a amélioré de manière significative la survie globale (SG) par rapport à la chimiothérapie chez des patients atteints d'un CBNPC n’ayant jamais été traités et présentant une expression PD-L1 de la tumeur ≥ 1 % (analyse primaire) ou < 1 % (analyse descriptive prédéfinie). Des données avec un suivi minimum de 3 ans ont été dévoilées dans une session dédiée à la combinaison Nivo + Ipi puisque l’étude CheckMate 9LA (cf. brève de N. Girard) a également été présentée lors de cette session Dans cette étude, les patients atteints d'un CBNPC de stade IV et PD-L1 ≥ 1 % (n = 1 189) ont été randomisés 1:1:1 : Nivo (3 mg/kg/2 sem.) + Ipi (1 mg/kg/6 sem.), Nivo (240 mg/2 sem.) seul, ou chimiothérapie. Les patients ayant un statut PD-L1 <…

Caractérisation moléculaire d’une cohorte de 1387 CBNPC avec mutation de l’exon 14 de MET: mécanismes de résistance secondaire

  • Pr Jacques CADRANEL
D'après Awad M et al., abstr. 9511, actualisé
Les mutations de l’exon 14 de MET conduisant à un saut d’exon (skipping) et à une diminution du catabolisme de MET constituent aujourd’hui une cible thérapeutique d’inhibiteurs de tyrosine kinase (ITK) spécifiques : crizotinib, capmatinib, savolitinib, tépotinib, mérestinib, ou non spécifiques comme le cabozantinib. Des anticorps thérapeutiques spécifiques sont également en développement. Ces mutations sont difficiles à rechercher du fait de leur diversité (figure 1), et il existe peu de données concernant l’existence d’anomalies moléculaires associées.La recherche d’une mutation de l’exon 14 de MET a été faite par une technique de NGS avec capture d’hybrides (Foundation Medicine®) sur 60 495 CBNPC dont on ne connaît pas les caractéristiques cliniques et a permis de retrouver cette mutation chez 1 387 patients…

Étude de phase II CITYSCAPE évaluant l’anti-TIGIT tiragolumab contre placebo en association avec l’atézolizumab en 1re ligne chez des patients atteints de CBNPC exprimant PD-L1

  • Pr Denis MORO-SIBILOT
D'après Rodriguez-Abreu D et al., abstr. 9503, actualisé
Le récepteur immunomodulateur TIGIT est un nouveau point de contrôle immunitaire inhibiteur présent sur les cellules T et les cellules NK activées dans de nombreux cancers, y compris les CBNPC. Dans une étude de phase I (GO30103) chez des patients atteints de CBNPC PD-L1+ non traités, la co-inhibition de la signalisation de TIGIT et de PD-L1 avec le tiragolumab associé à l’atézolizumab (TA) a potentiellement amélioré le taux de réponse (RO) par rapport aux données historiques avec les inhibiteurs de PD-L1/PD-1. Cet essai de phase II a pour objectif de confirmer l’efficacité et la sécurité de TA par rapport à placebo + atézolizumab (PA). Cet essai prospectif, randomisé, en double aveugle a recruté des CBNPC TPS ≥ 1 % par le test 22C3 (IHC Dako) et sans altération de l’EGFR ou d’ALK. Les patients ont été randomisés…
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