Dossier

État des lieux dans le traitement des lymphomes non hodgkiniens

  • Le développement des technologies d'immunothérapie autologue T par expression du récepteur chimérique anti-CD19 est en train de bouleverser nos pratiques. Les résultats positifs s'accumulent pour les CAR-T cells (études ZUMA-1, JULIET, TRANSCEND-NHL-01), avec des taux de rémission complète persistante situés entre 40 et 58 % chez des patients souffrant d'un lymphome B agressif en situation réfractaire ou de rechute itérative. Si ces excellents résultats ont été confirmés en situation de vie réelle dans la population américaine, ils ne doivent pas cacher que, en intention de traiter, les succès sont plus modestes. Les données de plus de 500 patients traités par ces produits sont désormais publiées, les toxicités directes (syndrome de relargage cytokinique et toxicité neurologique) sont désormais bien identifiées et leur prise en charge codifiée. Les efforts se concentrent maintenant sur l'identification des mécanismes de résistance et les combinaisons à venir.

L'apport de l'immunothérapie par anticorps thérapeutiques dans les lymphomes B agressifs (LBA) est indéniable depuis les années 2000 (1), avec plus de 50 % de patients en rémission complète persistante après la première ligne de traitement. Cependant, les situations de patients réfractaires ou en rechute après la fin de l'intensification thérapeutique ne sont pas rares (2, 3). L'arrivée, il y a une dizaine d'années, d'essais cliniques utilisant des cellules T exprimant un récepteur chimérique anti-CD19 (CAR-T cell anti-CD19) de première (sans signal de costimu­lation), puis de deuxième et de troisième…

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Liens d'intérêt

B. Tessoulin déclare ne pas avoir de liens d’intérêts.