Dossier

Immunothérapie, immunomodulation et lymphome folliculaire

  • Le traitement du lymphome folliculaire a considérablement évolué au cours de ces dernières années. L'immunothérapie a toujours eu sa place, d'abord avec l'allogreffe et l'interféron, qui ont fait la preuve de l'efficacité thérapeutique médiée par l'activation des lymphocytes T et NK. Les anticorps monoclonaux anti-CD20, principalement utilisés en association avec la chimiothérapie, ont marqué un tournant majeur dans les années 2000 et ont permis d'augmenter significativement les taux de survie sans progression. Les nouvelles thérapies impliquant les lymphocytes T représentent un deuxième tournant majeur dans l'histoire de l'immunothérapie du lymphome folliculaire, et font resurgir l'intérêt de la toxicité T, aux dépens du mécanisme d'ADCC propre aux anticorps monoclonaux. L'apport de thérapies immunomodulatrices permet d'optimiser les effets de l'immunothérapie et laisse la place à des schémas “chemo free”, aujourd'hui validés dans le contexte des rechutes. La place des nouvelles thérapeutiques, notamment des cellules CAR T et des anticorps bispécifiques, reste à préciser dans une situation où les traitements actuellement validés permettent une survie à long terme déjà excellente.

La prise en charge des patients atteints d'un lymphome folliculaire (LF) n'a cessé d'évoluer au cours de ces dernières années, et permet aujourd'hui une survie sans progression (SSP) médiane de plus de 10 ans. Si la chimiothérapie fait encore partie du standard de première ligne, le LF a toujours été un modèle d'application des nouveaux outils d'immunothérapie. Nous aborderons dans cet article ces différents outils, des plus anciens aux plus récents. Nous évoquerons également la possibilité d'améliorer leur efficacité par l'usage d'agents tels que le lénalidomide, qui ouvrent sans doute de nouvelles…

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Liens d'intérêt

E. Tchernonog déclare avoir des liens d’intérêts avec Janssen et AbbVie

G. Cartron n’a pas précisé ses éventuels liens d’intérêts.