LAM et MRD par cytométrie en flux : où en est-on ?
- Les leucémies aiguës myéloïdes (LAM) sont des hémopathies malignes pour lesquelles l'amélioration récente de la survie est essentiellement liée aux progrès des thérapeutiques, à la meilleure compréhension des mécanismes physiopathologiques moléculaires responsables de l'oncogenèse et à la définition de groupes pronostiques. Les avancées réalisées dans la détection de la maladie résiduelle (MRD) jouent également un rôle prépondérant, tant celle-ci est directement liée au pronostic des patients. Ce suivi peut être réalisé par différentes techniques, dont le gold standard historique est la biologie moléculaire. Cependant, celle-ci reste réservée à un nombre limité de patients. Les progrès réalisés par la cytométrie en flux (CMF) représentent une réelle avancée dans ce domaine et permettent désormais une étude de la MRD, accessible à l'ensemble des patients atteints de LAM. Cela a notamment été permis grâce à la combinaison de différentes stratégies d'analyse (“different from normal” et “leukemia-associated immunophenotype” (LAIP)), à l'utilisation de panels d'anticorps plus étendus et aux progrès de la bio-informatique.
Liens d'interêts
J.P. Vial et N. Lechevalier déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts en relation avec cet article.
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Figure 1. Classification ELN 2017 des sous-groupes pronostiques (tiré de Voso et al. Front Oncol 2019, adapté de Döhner et al. Blood 2010).

Figure 2. Définition des LAIP et combinaisons d’anticorps permettant de les détecter (tiré de Grimwade et al. [9]).

Figure 3. Exemple de représentation obtenue avec l’algorithme ViSNE (tiré de Amir et al. Nat Biotechnol 2013).

Figure 4. Exemple d’arbre FlowSOM et comparaison d’un nœud cellulaire (coloré en noir) entre le diagnostic d’une LAM [AML Dg], son suivi [AML FU] et un lot de moelles normales [NBM] (tiré de Lacombe et al. [15]).
