Les lymphomes T, de 2006 à 2026 en passant par 2016
Il y a 10 ans, on faisait déjà des diagnostics de lymphome T 1 , et les principales entités de la classification OMS actuelle existaient. Pourtant, c'est dans le domaine du diagnostic et de la compréhension de la biologie de ces lymphomes que les progrès ont été les plus évidents. Le diagnostic de lymphome T angio-immunoblastique (AITL) était fondé sur la morphologie (polymorphisme du microenvironnement, hyperplasie des veinules post-capillaires, présence de grandes cellules de morphologie immunoblastique, etc.) et l'immunophénotype (expression de CD4 par les cellules tumorales, présence de lymphocytes B, expression de protéines du virus d'Epstein-Barr [EBV], etc.). Aujourd'hui, on sait que ces pathologies sont dérivées de cellules appelées TFH (T Follicular Helper) , ces cellules T helper /auxiliaires étant présentes dans les centres germinatifs.
Liens d'interêts
R. Delarue déclare participer ou avoir participé dans les 3 dernières années, sans contrepartie financière personnelle, comme investigateur principal ou co-investigateur, à des protocoles de recherche clinique dont les promoteurs sont des industriels du médicament : Onyx, Amgen, Gilead, Alexion, Kyowa, Innate Pharma, Takeda, Janssen, Array, Rhizen pharmaceuticals, Karyopharm, Morphosys, Celgene, Cell Medica ; avoir eu dans les 3 dernières années une activité de conseil/enseignements pour Roche, Janssen, Celgene, Sandoz, Servier, Amgen, Gilead, BMS, Sanofi et Takeda ; avoir été pris en charge dans les 3 dernières années à l’occasion de congrès internationaux (voyage, hébergement, inscription) par Roche, Celgene, Takeda et Gilead ; faire partie du comité de surveillance indépendant d’une étude dont le promoteur est Takeda ; et avoir participé à l’évaluation de protocoles de recherche clinique par l’ANSM.
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