Dossier

Traitements de rechute des lymphomes T périphériques

  • Le traitement des lymphomes T périphériques en rechute ou réfractaires est difficile. Le choix thérapeutique dépend de la possibilité de réaliser une intensification thérapeutique par autogreffe ou allogreffe. Le caractère chimio-sensible de la pathologie est donc particulièrement important et conditionne le pronostic. En l'absence de chimio-sensibilité et de possibilité de greffe, la prise en charge est généralement palliative, mais peut néanmoins s'appuyer sur des thérapies ciblées en cours de développement.

À l'exception des lymphomes anaplasiques à grandes cellules (LAGC) ALK+, les patients atteints d'un lymphome T périphérique (LTP) en rechute ou réfractaire (R/R) sont de mauvais pronostic, les survies médianes ne dépassant pas quelques mois [1, 2]. Dans une étude rétrospective concernant 153 patients avec un lymphome T angio-immuno­blastique (LTAI), un LTP non spécifié (LTP-NOS) ou un ALCL [1], les survies étaient à peine meilleures chez les patients en bon état général ayant pu recevoir une chimiothérapie avec intensification thérapeutique. Les sous-types plus rares, comme la leucémie/lymphome T…

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Liens d'intérêt

M. Cheminant déclare avoir des liens d’intérêts avec Innate Pharma, Janssen et Servier (fonds de recherche).

G. Damaj déclare ne pas avoir de liens d’intérêts en relation avec cet article.