Dossier

Transplantation cardiaque : sélectionner les bons candidats

  • La transplantation cardiaque reste le seul traitement curatif des malades atteints d'insuffisance cardiaque avancée, plus nombreux grâce à la diminution des décès par mort subite.
  • La pénurie relative de greffons cardiaques nécessite de rationaliser la transplantation cardiaque en la réservant aux cas suffisamment sévères pour que la survie moyenne soit améliorée par la greffe.
  • Mais il faut aussi exclure les cas trop sévères et/ou avec des comorbidités importantes, car ils présentent un risque de décès postopératoire, malgré la greffe, trop élevé. Ces situations constituent des contre-indications temporaires ou définitives.

Depuis la première transplantation cardiaque chez l'homme en décembre 1967, la greffe reste la seule solution, certes radicale, capable de corriger toute cardiopathie évoluée. Depuis cette première greffe cardiaque, les progrès du traitement antirejet et le suivi par des équipes dédiées ont permis une amélioration importante de la durée de vie après la transplantation. La médiane de survie après une greffe est maintenant supérieure à 10 ans (15 ans pour les malades greffés entre 18 et 60 ans). Mais cet espoir important pour les malades et leurs médecins est contrebalancé par un risque d'événements…

L’accès à la totalité de l’article est protégé




Liens d'intérêt

N. Lamblin et C. Goeminne déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts.