Dossier

Les cancers gynécologiques à l'ESMO 2015

Comme au congrès américain en oncologie clinique 2015, peu de réelles avancées thérapeutiques en oncogynécologie ont été rapportées cette année au congrès de l'ESMO.

Notons l'absence de nouvelles données dans les cancers du col de l'utérus et de l'endomètre, comme en témoigne l'absence de présentation orale. Des précisions ont été apportées sur la place du bévacizumab dans les cancers de l'ovaire avec l'étude ANTHALYA, qui évaluait le bévacizumab en néo-adjuvant, et l'étude ROSiA, qui nous interrogeait sur le maintien du bévacizumab au-delà de 15 mois en première ligne. Ce congrès a également permis de consolider les données acquises lors du congrès de Chicago 2015 sur les inhibiteurs de PARP dans les cancers de l'ovaire, avec l'étude ARIEL2 évaluant l'efficacité du rucaparib selon le profil génomique tumoral. Enfin, mentionnons quelques présentations de recherche translationnelle intéressantes, qui pourraient apporter de nouvelles cibles thérapeutiques au sein de sous-groupes de cancers.


La très grande majorité des présentations de l'ESMO 2015 a concerné les cancers de l'ovaire. Les cancers du col de l'utérus et de l'endomètre restent les parents pauvres, puisque aucune présentation orale ne leur a été attribuée.

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