Mise au point

Les cancers gynécologiques chez la patiente âgée

  • Dans le cancer de l'ovaire, la lourdeur de la chirurgie et la diminution avec l'âge des taux de résection complète font parfois préférer une chimiothérapie néo-adjuvante.
  • Les patientes vulnérables, identifiées grâce au score de vulnérabilité gériatrique, font l'objet d'une étude spécifique, EWOC-1, qui évalue 3 protocoles de carboplatine ± paclitaxel.
  • Le cancer de l'endomètre est une pathologie fréquente chez la patiente âgée, mais a peu fait l'objet d'études spécifiques. La place de la lymphadénectomie pelvienne, à risque de morbidité postopératoire, est discutée.
  • Le cancer du col intervient dans près de 20 % des cas après 70 ans. Une hystérectomie simple est préférée pour les petites tumeurs et une radiothérapie ± chimiothérapie pour les lésions localement évoluées.

Les tumeurs gynécologiques de la patiente âgée (plus de 70 ans) constituent des entités hétérogènes par leurs présentations cliniques oncologiques et gériatriques, qui exposent fréquemment à la proposition de thérapeutiques “non standard”, “adaptées” ou “exceptionnelles”. Mais leur fréquence – elles représentent 43 %, 48,7 % et 18,8 % respectivement des cancers de l'ovaire, de l'endomètre et du col – devrait conduire, à l'ère de la personnalisation des prises en charge, à l'identification de stratégies spécifiques, adaptées aux données de l'évaluation oncologique et du terrain gériatrique.

L’accès à la totalité de l’article est protégé




Liens d'intérêt

C. Falandry déclare avoir des liens d’intérêts avec AstraZeneca, Chugai, Hospira, Roche, Teva.

M. Frelaut n’a pas précisé ses éventuels liens d’intérêts.

N. Bakrin déclare ne pas avoir de liens d’intérêts.

M. Rodrigues déclare avoir des liens d’intérêts avec AstraZeneca, Hoffmann-La Roche.