Dossier

Médecine participative : l'exemple du cancer pulmonaire

Dans la médecine participative, les patients sont acteurs de leur santé et de leurs soins par le développement d'outils numériques, interactifs et coopératifs. Ces “patients experts”, dotés de connaissances théoriques et d'un savoir subjectif issu du vécu de leurs signes cliniques, peuvent aider les médecins dans leur prise en charge. Appliquée au cancer du poumon, la médecine participative pourrait augmenter significativement l'espérance et la qualité de vie des patients par son impact à tous les stades de leur prise en charge, fort modifiée à terme. Cependant, il existe de nombreux risques en routine : fiabilité de l'information fournie par les patients ou des sites en ligne, maintien de la confidentialité des données, et validation préalable de ces nouveaux outils par des études cliniques randomisées.


Associée à son approche classique et curative, qui a déjà permis une augmentation majeure de l'espérance de vie humaine au cours du XXe siècle, une nouvelle ère de la médecine, dite 4P, se développe au XXIe siècle : une médecine personnalisée, préventive, prédictive et participative. On y ajoute désormais un 5e P, celui de la pertinence ou de la preuve : médecine fondée sur les preuves d'un service médical rendu aux patients. Enfin, une médecine 6P se profile, celle des parcours de soins et de la pluralité (ou des parcours pluriels).Numérique et prise en charge médicaleLe numérique a indéniablement…

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Liens d'intérêt

A. Scherpereel déclare avoir les liens d’intérêts potentiels suivants: bourse de recherche attribuée par Santélys Respiration en 2018 au CHU de Lille pour l’étude académique “VigiLung” (AS, AL) ; don des laboratoires MSD à l’association SERPA, CHU de Lille pour la création de la Web application ImmunoToon.

A. Lépine n’a pas précisé ses éventuels liens d’intérêts.