Dossier

La recherche clinique en dehors des centres experts est-elle souhaitable, possible, et, si oui, comment ?

Malgré l'absence d'organisation et de financement dédiés, l'activité de recherche clinique est souhaitable dans les centres hospitaliers (CH) et les cliniques privées, pour les patients, pour la science, pour les personnels et pour les établissements. L'impact de la seule attribution de moyens humains (ARC/­TEC) n'a pas été jugé déterminant. Le Cancéropôle Nord-Ouest a réalisé un essai évaluant l'intérêt d'une aide définie avec et par chaque centre, et évolutive dans le temps. Les inclusions ont significativement augmenté lors des périodes où les centres étaient aidés par le Cancéropôle (facilitation de l'accès à de nouveaux essais, financement de TEC et de matériel, formation sur la recherche clinique et conseil pour son organisation). Ces actions pourraient bénéficier du concours synergique des institutions (INCa, DGOS, etc.) et des groupes coopérateurs.


État des lieuxLes CHU et les CLCC ont pour missions les soins, l'enseignement et la recherche clinique, pour laquelle des stratégies nationales et régionales sont définies et encadrées, des structures spécifiques existent et des moyens financiers sont dédiés. Dans les centres de soins dits non universitaires, les centres hospitaliers et privés, ces conditions ne sont pas réunies. Sur les 900 centres de soins autorisés pour les traitements du cancer en France, il y a 50 centres universitaires experts. Les 850 centres non universitaires réalisent 60 à 70 % des traitements et seulement 17 % des inclusions…

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Liens d'intérêt

J.C. Barbare, G. Ducournau, C. Lecaille, L. Guittet et G. Launois déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts en relation avec l’article.