Recherche sur les tumeurs épithéliales thymiques : le réseau RYTHMIC
- Les tumeurs épithéliales thymiques (TET) sont des tumeurs rares avec une incidence de 350 nouveaux cas chaque année en France.
- Les TET sont des tumeurs avec une forte prévalence de maladies auto-immunes (en particulier de myasthénie).
- Les facteurs pronostiques fondamentaux sont le sous-type histologique, l'envahissement tumoral des structures adjacentes (décrit par Masaoka-Koga) et le caractère complet de la résection de la tumeur primitive.
- La chimiothérapie est le traitement systémique de premier recours. Certains traitements ciblés et l'immunothérapie émergent comme des alternatives.
- La complexité de la prise en charge des tumeurs rares, telles que les TET, nécessite une approche multidisciplinaire, idéalement au sein de réseaux tels que RYTHMIC.
Liens d'interêts
J.C. Benitez et B. Besse déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts en relation avec cet article.
Autres articles sur « Oncologie générale »
Envoyer à un confrère
Merci de saisir l’e-mail de votre confrère :
Recherche sur les tumeurs épithéliales thymiques : le réseau RYTHMIC - Figure 1
Figure 1. Sélection physiologique des lymphocytes T au sein du thymus (d’après RYTHMIC et Institut national du cancer).
Recherche sur les tumeurs épithéliales thymiques : le réseau RYTHMIC - Figure 2
Figure 2. Structure du réseau RYTHMIC.
Recherche sur les tumeurs épithéliales thymiques : le réseau RYTHMIC - Figure 3
Figure 3. Défis et avenir pour les tumeurs épithéliales thymiques (d’après RYTHMIC et Institut national du cancer).
Tableau. Essais cliniques avec des inhibiteurs de point de contrôle immunitaire dans les tumeurs épithéliales thymiques.
T : thymome ; CT : carcinome thymique ; G ≥ 3 : grade ≥ 3 ; NA : non atteint ; NR : non rapporté.
* Remarque : dans cette étude, des scanners ont été effectués toutes les 6 semaines, contre 9 semaines dans l’essai de J. Cho et al.
| Auteur | Phase | Traitement | Nombre | Taux de réponse et de contrôle de la maladie (%) | Survie sans progression, mois (IC95) | Survie globale, mois (IC95) | Effets indésirables G ≥ 3 (%) |
|---|---|---|---|---|---|---|---|
| G. Giaccone et al. [29]* | II | Pembrolizumab | 40 CT | 23/76 % | 4,2 (2,9-10,3) |
24,9 (15,5-NA) |
15 |
| J. Cho et al. [30] | II | Pembrolizumab | 26 CT | 19/73 % | 6,1 | 14,5 | 15,4 |
| 7 T | 29/100 % | NA | 71,4 | ||||
| Y. Katsuya et al. [31] | II | Nivolumab | 13 CT | 0/38 % | 3,8 (1,9-5,6) |
NR (11,3-NA) |
15 |
| C.R. Heery et al. [32] | I | Avélumab | 7 T | 5 % | 50/NR | NR | 68 |
| 1 CT |
T : thymome ; CT : carcinome thymique ; G ≥ 3 : grade ≥ 3 ; NA : non atteint ; NR : non rapporté.
* Remarque : dans cette étude, des scanners ont été effectués toutes les 6 semaines, contre 9 semaines dans l’essai de J. Cho et al.
